Faisons-nous suffisamment l’amour ou pas assez, ou trop ? Etre heureux est-ce faire l’amour souvent ?
Entre ceux.celles qui pensent être accros, d’autres qui s’interrogent sur la santé de leur couple ou encore certains qui s’entendent sur l’absence de sexualité, les questions sont nombreuses quant à la fréquence « normale » des rapports sexuels.
Une enquête française de grande envergure a mis en évidence que les couples avaient en moyenne 8,7 rapports sexuels par mois. Il semblerait que cette fréquence ne varie pas à travers les âges et présente même une apparente homogénéité entre populations proches sur le plan culturel (européens, canadiens, américains). Parmi les personnes sexuellement actives et en couple, la fréquence diminue régulièrement passant de 13 rapports les deux premières années de vie en couple, à 7 après 15 ans.
Ces chiffres nous donnent une idée de la réalité (attention tout de même aux biais de la recherche) mais ne nous renseignent pas sur la satisfaction et le bien-être lié à la fréquence. Une autre étude s’est penchée davantage sur cette question :
Ils ont étudié dans quelle mesure la fréquence des rapports sexuels influençait le bien-être. Ils ont ainsi démontré que plus les rapports sexuels étaient fréquents, plus le bonheur rapporté était élevé. Mais ils ont également découverts que pour être vraiment satisfait de sa vie sexuelle, il faut avoir un peu plus de rapports que la moyenne. « L’homme étant une créature sociale, toute conscience de soi est dépendante du regard des autres » (T. Wadsworth, 2014).
En résumé, ces enquêtes nous rapportent donc que pour les couples stables, d’âge moyen et en bonne santé, la fréquence idéale serait en moyenne « entre 2 et 4 » rapprochements par semaine et passent à « entre 2 et 5 » pour les gens « heureux ».
Avoir besoin de plus d’un rapport par jour serait considéré sur le long terme comme « excessif » et moins d’un rapport tous les dix jours comme « insuffisant ». Ces chiffres sont à prendre avec du recul si nous considérons le biais de désirabilité sociale (les personnes interrogées apportent une réponse socialement attendue et non réelle) beaucoup plus présent dans la recherche sexuelle que d’autres domaines moins intimes. Le sujet a plus tendance à rapporter un idéal plutôt que sa réalité.
En ce qui concerne la conscience de sa propre satisfaction sexuelle, elle peut, comme le précise TW, passer par la comparaison avec d’autres mais c’est de cette manière également que peut survenir la frustration. Il est bon de rester vigilants, du moins conscients des conséquences possibles et des actions à mettre en place.
Si vous souffrez et/ ou que votre couple souffre d’insatisfaction de quantité ou de qualité, j’invite vraiment à consulter. Il est important de ne pas laisser s’installer la difficulté.
Faire appel à l’expertise d’une tierce personne professionnelle va vous permettre d’envisager des solutions concrètes et vous accompagner à passer à l’action de manière constructive, toujours vers un plus grand épanouissement personnel et conjugal.
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